Dès le 3 juin 2025, une réforme importante du contrôle technique entrera en vigueur en France. Cette nouvelle réglementation, moins médiatisée que les précédentes évolutions, impactera pourtant directement de nombreux automobilistes, notamment ceux possédant des véhicules modifiés ou atypiques. Faisons le point complet sur les changements à venir, leurs motivations, et les conséquences concrètes pour les conducteurs.
Pourquoi une nouvelle réforme ?
Cette réforme s’inscrit dans le cadre du renforcement des politiques environnementales et de sécurité routière. Elle répond également à des obligations européennes harmonisant les critères de contrôle au sein de l’UE. L’objectif est double :
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Améliorer la sécurité des véhicules sur les routes.
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Réduire les émissions polluantes des véhicules en circulation.
Les principales nouveautés à partir du 3 juin 2025
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Renforcement des contrôles sur les suspensions et châssis :
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Les pick-up rehaussés, SUV modifiés et 4x4 transformés sont particulièrement visés.
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Une tolérance réduite sur la garde au sol, la modification des trains roulants et les pneumatiques non homologués.
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Nouveaux seuils de pollution :
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Les véhicules diesel Euro 5 et antérieurs seront soumis à des tests plus stricts.
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Introduction d’une analyse fine des particules ultrafines (PM 0.1).
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Vérification des logiciels et ECU :
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Détection automatique des boîtiers de reprogrammation ou des suppressions de filtres à particules (FAP).
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Possibilité d’un contrôle visuel ou électronique via la prise OBD.
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Allongement de la liste des défaillances critiques :
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Certaines anomalies qui étaient auparavant tolérées ou notées comme majeures seront désormais classées comme critiques, imposant une contre-visite immédiate sous 24h.
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Les véhicules les plus concernés
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Pick-up rehaussés type Ford Ranger Wildtrak ou Toyota Hilux modifié
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SUV équipés de suspensions pneumatiques non homologuées
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Véhicules diesel anciens ou reprogrammés (Stage 1/2)
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Véhicules tunés ou avec pièces de carrosserie adaptables non conformes
Une réforme redoutée par les passionnés d’automobile
La réforme suscite déjà une vive inquiétude chez les amateurs de personnalisation automobile, les conducteurs de 4x4 modifiés et les passionnés de tuning. Ces véhicules, souvent entretenus avec soin, risquent désormais de se voir refuser le contrôle technique pour des motifs considérés comme esthétiques ou non critiques jusqu’ici.
Sanctions en cas de non-conformité
En cas de défaillance critique détectée :
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Interdiction de circuler immédiate sauf pour rejoindre un atelier
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Obligation de réparation sous 2 jours avec contre-visite
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Amendes possibles en cas de circulation non autorisée
En cas de fraude (falsification du calculateur ou suppression FAP), les sanctions peuvent aller jusqu’à 7 500 € d’amende et l’immobilisation du véhicule.
Les véhicules anciens et de collection
Bonne nouvelle : les véhicules de collection immatriculés en carte grise spécifique ne sont pas concernés par le renforcement des normes de pollution. Toutefois, ils devront toujours répondre aux exigences de sécurité et ne pas présenter de modifications structurelles non déclarées.
Ce qui ne change pas
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La périodicité du contrôle reste inchangée :
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4 ans après la première mise en circulation
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Tous les 2 ans ensuite
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Les tarifs restent à la discrétion des centres agréés (environ 80 €)
Conseils pour réussir son contrôle technique post-juin 2025
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Vérifiez vos équipements : pneus, feux, plaquettes, amortisseurs
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Évitez les modifications non homologuées : pièces racing, silencieux sport, jantes non conformes
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Faites un pré-contrôle en garage : certains garages proposent un pré-diagnostic pour identifier les points bloquants
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Gardez vos factures et certificats : preuve d’entretien, factures de pièces homologuées
Conclusion
Le nouveau contrôle technique de juin 2025 représente une étape importante vers une mobilité plus sécurisée et moins polluante. Toutefois, il pose aussi de nombreux défis pour les conducteurs de véhicules modifiés ou anciens. Anticiper ces changements permettra d’éviter les mauvaises surprises et de continuer à profiter de son véhicule en toute légalité. Une vigilance accrue s’impose, notamment pour les professionnels du secteur de l’occasion et les passionnés de personnalisation automobile.
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